" Je ne veux pas mourir bête " me répète-t-elle souvent.
"L'Homme s'ennuie du bien, cherche le mieux, trouve le mal et s'y soumet, crainte du pire"(Duc de Lewis)
Comme à l'accoutumée quand elle dit ça c'est qu'elle va me faire une confidence .....
"Hier soir, j'ai rencontré un monsieur petit, menu, d'apparence fragile mais qui avait, dans le fond du regard, quelque chose de sournoisement vicieux, qui m'avait irrésistiblement attiré ...
Partie pour une banale relation sexuelle, me voilà dans l' antre du SM : ambiance, accessoires etc... , pas eu le temps de réaliser : j'étais face à un soumis patenté !
En bonne élève, je me plie au jeu et me laisse initier par ce partenaire expérimenté. Ma tendance de dominante refoulée venait de trouver là une occasion inespérée pour se révéler....
Je ressentais le plaisir de soumettre me saisir et ce plaisir était d'une intensité telle que précocément un orgasme jamais encore ressenti me brisa. Mon coach, lui n'en avait pas assez donc je dus recommencer aussitôt. Et ma grande surprise fut de voir que ma maîtrise était déjà presque parfaite en si peu de temps, pour le grand bonheur de mon soumis .......
Cependant, je suis perplexe quant à la confusion des sensations que l'on ressent dans ce genre de relation, cette grande jouissance à "soumettre" un homme et celle que ce monsieur ressent à se "soumettre" O_O'
Messaline, tout ceci est assez pervers ...... Finalement, je pense que je suis une soft-dominatrice, mais cette extrême expérience je ne la regrette pas."(sourire satisfait de Fatima)
"Il n'y a sans doute rien de plus émouvant dans la vie d'un homme que de la découverte fortuite de la perversion à laquelle il est voué"
Quand Fatima eut fini de me raconter son histoire une phrase que m'avait citée un ami s'est imposé :
"Il faut convenir que, pour être heureux en vivant dans le monde, il y a des côtés de son âme qu'il faut entièrement paralyser "
Je suis contente que Fatima ait su d'elle même, qu'elle n'était pas faite pour ça ...
---- SM ( Sado Masochisme) Relation dans laquelle la jouissance ne passe que par la douleur et l'humiliation données ou reçues d'où la présence d'un(e) dominant (e) et d'un(e) dominé (e).
